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    Les jeunes pousses de chicorée sont aussi consommées en salade ou en accompagnement. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    Les jeunes pousses de chicorée sont aussi consommées en salade ou en accompagnement. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    La chicorée, plante herbacée à la racine conique, possède une tige bien érigée, ramifiée et anguleuse. Ses feuilles ont une forme allongée et ses fleurs bleues portent le nom de « capitules ». Elle pousse couramment au bord des champs, dans les fossés et les prairies. On la trouve notamment en Europe, en Afrique et en Asie.

    Elle était déjà connue dans l'Égypte ancienne où elle était utilisée comme plante médicinale. Au XVIIe siècle, elle est devenue un succédané du café et se retrouve toujours aujourd'hui dans de nombreuses préparations pour boissons chaudes.

    C'est la racine de la plante qui est utilisée pour ses propriétés médicinales. Une fois récoltée, elle doit être nettoyée, lavée et coupée en tranches, puis séchée rapidement à une température de 50 °C. Elle présente alors un parfum épicé et un goût amer.

    La chicorée améliore l’appétit

    Les sucres et les tanins présents dans la racine de chicorée stimuleraient la sécrétion de la bilebile et des sucs gastriquessucs gastriques. Ce qui en retour développe l'appétence. La plante a également des effets diurétiquesdiurétiques et légèrement laxatifs. Ainsi, elle serait recommandée contre les troubles hépatiques, les calculs biliairescalculs biliaires ou rénaux et contre les syndromessyndromes inflammatoires des voies urinaires.

    Source : Plantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.