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    Rappelons enfin que la busserole est contrindiquée à la femme enceinte ou allaitante, ainsi qu’aux enfants. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    Rappelons enfin que la busserole est contrindiquée à la femme enceinte ou allaitante, ainsi qu’aux enfants. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    Arbrisseau à tiges rampantes et couchées, la busserole se compose de feuilles vertes de forme ovale, avec de petites fleurs blanches ou roséesrosées. À la fin de l'été, ces dernières donnent des baies rouges à la saveur âcre.

    La busserole pousse dans les forêts montagneuses et dans les clairières humides. En phytothérapie, elle serait efficace pour lutter contre les infections urinairesinfections urinaires. Les feuilles de busserole sont récoltées au printemps. Elles sont prélevées délicatement et en faibles quantités, afin de préserver la plante. Séchées rapidement, en plein soleilsoleil ou en séchoir, ces feuilles seront ensuite utilisées sous forme d'infusion. Elles entreront également dans la composition de diverses spécialités pharmaceutiques (poudres, gélules...).

    La busserole, contre les infections urinaires

    La busserole est dotée de propriétés antibactériennes. Prise en infusion à raison de 3 ou 4 tasses par jour, elle favoriserait ainsi la lutte contre les infections urinaires. Si vous êtes concerné(e), demandez toutefois l'avis d'un médecin ou d'un pharmacienpharmacien. La consommation de busserole en effet, ne doit pas se prolonger. Et elle doit être accompagnée de certaines règles diététiques strictes : si les fruits et les légumes frais peuvent être consommés à volonté, viandes et laitages le seront en quantités limitées. Quant à la charcuterie, elle doit être purement et simplement évitée. En effet, ces aliments ont tendance à acidifier l'organisme, ce qui favorise le développement de bactéries et donc les cystites...

    Sources :

    • Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Éditeur 
    • Plantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.