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    Déchirure, entorse, luxation... Les accidents qui peuvent mener à la prescription d'un arthroscanner sont courants. La technique est éprouvée, mais impose des précautions d'hygiène optimales.

    Principe de l'arthroscanner

    L'arthroscanner est un examen assez invasifinvasif. Il repose sur un scanner classique, appliqué à une articulation - la chevillecheville, le genou ou l'épaule par exemple - couplé à l'injection d'un produit de contrastecontraste. Il est généralement prescrit à la suite d'une succession de traumatismes susceptibles d'avoir provoqué des lésions qui seraient passées inaperçues au scanner classique, ou non-injecté. Ce dernier ne permet pas, en effet, de visualiser les tissus mous. L'injection d'un produit de contraste iodé permettra donc de les mettre en relief et de révéler d'éventuelles blessures internes.

    Déroulement de l'examen

    Puisqu'il y a injection à l'intérieur de l'articulation concernée, des précautions de stérilité doivent être prises pour éviter toute infection. Le point de ponction subit une préparation particulière avec désinfection chirurgicale et le médecin revêt une tenue stérile. Puis une fois le produit injecté, le manipulateur en radiologieradiologie prend le relais pour réaliser le scanner.

    Cet examen particulier est généralement réalisé en cas de suspicion d'une rupture ligamentaire, tendineuse ou méniscale. La description de l'examen peut paraître impressionnante, mais sa pratique est quotidienne, aussi bien en clinique qu'à l'hôpital.

    Sources

    • Société Française de Radiologie ;
    • www.med.univ-rennes1.fr