L'activité mentale complexe permettrait de réduire de moitié le risque de maladies neurodégénératives. Tel est le résultat de la première étude à caractère général relative au rôle, dans la prévention du déclin cognitif, de l'éducation, de la complexité de l'activité professionnelle et d'un style de vie mentalement stimulant. Elle s'est basée sur des données concernant 29.000 individus.

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    Stimuler son cerveau c'est le préserver

    Stimuler son cerveau c'est le préserver

    Jusqu'à maintenant, les messages étaient mixtes en ce qui concerne le rôle, dans la préventionprévention du déclin cognitif, de l'éducation, du métier, du quotient intellectuel (QI) et des activités de loisirs mentalement stimulantes. "Les résultats apparaissent désormais beaucoup plus tranchants," indique le principal auteur, Michael Valenzuela, de la School of Psychiatry de l'Université de New South Wales. La conclusion apparaît clairement être la suivante : 'Use it or lose it'.

    Le risque d'être atteint d'une maladie neuro-dégénérative apparaît nettement plus faible chez les individus qui accroissent leur 'réserve cérébrale' leur vie durant. Conclusion-clé de l'étude : les individus à haute réserve cérébrale présentent un risque inférieur de 46% comparativement aux individus dont la réserve est basse.

    Toutes les études menées s'accordent pour dire que les activités de loisirs mentalement stimulantes, même vers la fin de vie, sont associées à un effet protecteur. "Cela suggère que la réserve cérébrale n'est pas une propriété statique ni n'est prédéterminée par les expériences du début de la vie, telles que le niveau d'éducation ou encore une nutrition pauvre," précise le Dr Valenzuela. "Il n'est jamais trop tard pour construire sa réserve cérébrale," ajoute-t-il.

    Les recherches sur le sujet sont publiées dans la revue Psychological Medicine.