D'ici l'été 2004, près de 40% des souches de la bactérie Streptococcus pneumoniae, responsable chaque année aux Etats-Unis de milliers de cas de méningite, sinusite, otite et pneumonie, pourraient être résistantes à deux antibiotiques courants, la pénicilline et l'érythromycine.

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    INSERM 95.ORGANE DE CORTI DE COBAYE APRES TRAITEMENT PAR UN ANTIBIOTIQUE AMINOGLYCOSIDIQUE (GENTAMICINE). PRESENCE DES CCI (CELLULES CILIEES INTERNES) AVEC ALTERATION DES STEREOCILS. DEGENERATION DES CELLULES

    INSERM 95.ORGANE DE CORTI DE COBAYE APRES TRAITEMENT PAR UN ANTIBIOTIQUE AMINOGLYCOSIDIQUE (GENTAMICINE). PRESENCE DES CCI (CELLULES CILIEES INTERNES) AVEC ALTERATION DES STEREOCILS. DEGENERATION DES CELLULES

    Ces prévisions inquiétantes ont été publiées dans la revue spécialisée Nature Medicine par des chercheurs de la Harvard School of Public Health.

    Selon l'étude, réalisée sur huit sites géographiques américains, le taux de résistancerésistance de Streptococcus à la pénicilline aurait augmenté de 21,7% à 26,6% entre 1996 et 1999.
    Dans le même temps, la résistance à l'érythromycine aurait quant à elle doublé.

    Depuis de nombreuses années, les autorités sanitaires attirent l'attention des patients et des médecins sur le danger à long terme d'une surconsommation d'antibiotiques, souvent injustifiée.

    Le gouvernement estime ainsi que la moitié des 100 millions de prescriptions d'antibiotiques faites chaque année aux Etats-Unis sont inutiles parce que liées à des maladies causées par des virusvirus et non des bactériesbactéries.