Les scientifiques ont élaboré, lors d'un sommet consacré à la conservation des amphibiens, qui s'est tenu au mois de septembre, une proposition de plan d'action dont le but est de sauver des centaines d'espèces de grenouilles, de salamandres et d'autres amphibiens confrontées à une situation de risque d'extinction en raison de menaces telles que la pollution et la destruction de l'habitat, mais aussi du fait d'un champignon, Batrachochytrium dendrobatidis, qui les décime en s'attaquant à leur peau sensible. Le plan d'action prévoit des mesures d'urgences destinées à sauver les espèces souffrant du plus grand danger.

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    Grenouille

    Grenouille

    Selon la liste rouge des espècesespèces menacées, près du tiers des amphibiensamphibiens sont en situation de déclin dramatique depuis les années 1980. Il est encore temps de sauver nombre d'espèces menacées si une action protectrice appropriée est menée dès maintenant. A titre de comparaison, un oiseauoiseau sur huit et un mammifèremammifère sur quatre, font face à un niveau similaire de menace.

    Une première réponse adéquate face aux risques d'extinction consisterait, selon les scientifiques, en l'établissement de colonies captives sûres pour les quelque 200 espèces environ les plus menacées, la mycose due à Batrachochytrium dendrobatidis pouvant être éliminée des colonies captives. Le plan appelle en outre à des recherches destinées à la maîtrise puis à l'élimination de la maladie de la vie sauvage, ainsi qu'à une plus grande protection de l'habitat, afin de maintenir ou ré-établir des populations amphibiennes sauvages viables.

    La destruction de l'habitat constitue en effet la principale menace pesant sur le monde des amphibiens. La conservation de l'habitat demeure donc une priorité. Les amphibiens, parce qu'ils habitent souvent des zones relativement restreintes, sont plus exposés au risque d'extinction pour cause de perte ou de dégradation d'habitat que la plupart des autres vertébrésvertébrés.

    La plupart des raisons de l'extinction : perte d'habitat, pollution, surexploitation des espèces, changement climatiquechangement climatique, ont pour origine l'action humaine. Elles se combinent de surcroît, d'où une accélération du rythme des déclins. Une vaste extinction des amphibiens serait néfaste pour toute la vie sur la planète.