Après la prolifération du chikungunya sur l'île de la Réunion et les récents cas de grippe aviaire dans la métropole, assiste-t-on à un retour de la tremblante du mouton ? En effet, ce week-end, deux cas d'E.S.T. (encéphalopathie spongiforme transmissible) atypiques ont été découverts dans deux élevages du Cher et de la Nièvre.

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    Coupe histologique de cerveau de mouton atteint par la tremblante(Crédits : Ensaia Nancy)

    Coupe histologique de cerveau de mouton atteint par la tremblante(Crédits : Ensaia Nancy)

    Deux cas de tremblante du mouton ont été détectés en France ce week-end <br />(Crédits : Jeunes Agriculteurs)

    Deux cas de tremblante du mouton ont été détectés en France ce week-end
    (Crédits : Jeunes Agriculteurs)

    Le laboratoire de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des alimentsAgence française de sécurité sanitaire des aliments) « a isolé sur les cerveaux de deux moutons une souche présentant un profil différent de celui communément observé en cas de tremblante ». Suite à cette découverte, des échantillons ont rejoint le laboratoire de référence de Weybridge (Royaume Uni) pour y subir des examens complémentaires.

    Comme mesure de préventionprévention, les élevages incriminés ont été placés sous étroite surveillance, dans un périmètre de sécurité. Afin d'éviter une nouvelle psychose, les responsables de la filière ovine ont précisé qu'aucun cas de transmission de la tremblante du moutontremblante du mouton à l'homme n'a jamais été enregistré, et qu'il n'y a « aucun risque pour la consommation humaine ». En effet, depuis la crise de vache follevache folle, les morceaux « à risques » (cerveau, moelle épinière...) sont automatiquement ôtés des viandes bovines et ovines avant leur mise sur le marché.