Les obstétriciens s'accordent à penser que l'induction des contractions utérines, pratiquée pour des raisons médicales (diabète, hypertension ou incidents au cours de l'accouchement) est un acte médical parfaitement justifié.

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    Cependant, au moins la moitié des inductions pratiquées aux Etats-Unis n'est pas motivée par un problème médical ou obstétrique, mais par le désir de la mère de programmer le plus précisément possible son accouchement ou par la peur de complications pouvant entraîner des poursuites judiciaires.

    Menées par des équipes de Northwestern University, de l'University of North Carolina et, plus récemment, de l'University of New Mexico Health Sciences Center à Albuquerque, plusieurs études publiées dans The American Journal of Obstetrics and Gynecology indiquent clairement que l'induction des contractions utérines peut s'avérer très négative.

    Elle exige en effet un séjour plus long et une surveillance accrue à l'hôpital entraînant par conséquent un coût bien plus élevé.
    Elle peut également nécessiter une césarienne, lorsque la dilatation du col de l'utéruscol de l'utérus n'est pas satisfaisante.
    Le médicament utilisé le plus couramment pour provoquer des contractions utérines est le misoprotol, un produit contenant de la prostaglandineprostaglandine, commercialisé sous l'étiquette Cytotec pour le traitement des ulcères.
    Si son utilisation pour l'induction des contractions utérines n'est pas illégale, beaucoup d'obstétriciens sont néanmoins inquiets faute d'étude plus approfondie quant aux effets éventuels de ce médicament.

    Ils soulignent également l'absence totale de consensus dans la discipline au sujet de la marche à suivre dans le cas d'une grossessegrossesse qui dépasse les quarante semaines.