Développé par Sanofi-Aventis, le vaccin contre la dengue vient d’entrer dans la phase finale de son expérimentation. Si les résultats sont concluants, ce vaccin pourrait être commercialisé et protéger une grande partie de la population mondiale.

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    Le moustique est responsable de la transmission du virus d'homme à homme. © James Gathany / Fotolia

    Le moustique est responsable de la transmission du virus d'homme à homme. © James Gathany / Fotolia

    Le candidat vaccin contre la dengue de Sanofi-Aventis vient d'entrer dans la phase finale de son développement. L'étude cliniqueétude clinique de phase III qui vient de débuter en Australie, doit en effet valider l'efficacité de ce vaccin contre les quatre sérotypes du virus de la dengue. Si au terme de cette phase le vaccin est commercialisé, il pourrait conférer une protection universelle contre une maladie qui s'étend de plus en plus. Elle sévit notamment dans les Antilles françaises et touche de 60 à... 200 millions de personnes dans le monde chaque année, selon les sources.

     « Les études de phase III représentent les étapes ultimes du développement clinique des vaccins avant la demande d'autorisation de mise sur le marchéautorisation de mise sur le marché (AMM) aux autorités réglementaires », précisent les responsables de Sanofi-Aventis. L'étude australienne vise en réalité à évaluer les critères de « reproductibilité requis par les autorités pour l'AMM » lors du passage au stade de la production industrielle.

    Réponse immunitaire « équilibrée »

    Les études cliniques précédentes ont été menées chez des adultes et des enfants aux États-Unis, en Asie et en Amérique latine. Après avoir reçu trois doses de vaccin, les participants ont présenté une réponse immunitaireréponse immunitaire dite « équilibrée » contre les quatre sérotypes du virus de la dengue. À noter que ces résultats, ainsi que les détails de l'étude australienne, feront l'objet d'une présentation à la 59e conférence de la Société américaine de médecine tropicale et d'hygiène, qui se tient actuellement à Atlanta (États-Unis).

    Toujours dans la lutte contre la dengue, notons la mise au point par une équipe australienne, de moustiques génétiquement modifiés pour devenir non porteurs des virus de la dengue. Une stratégie intéressante, mais qui demandera beaucoup de temps avant de devenir, éventuellement, efficace.

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