En 2013, il y aurait eu 198 millions de cas de paludisme, provoquant 584.000 décès dans le monde, dont 90 % en Afrique. Malgré ce lourd bilan, on note une nette baisse depuis l'an 2000, grâce à des améliorations dans la prévention et dans les traitements.

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    Depuis l'an 2000, le nombre moyen d'infections palustres a chuté de 26 %. Quant à la mortalité, elle a également baissé de 47 % au niveau mondial et de 54 % en Afrique. Ainsi, 670 millions de nouveaux cas de paludisme et 4,3 millions de décès ont été évités entre 2001 et 2013. Si cette tendance se poursuit, la mortalité devrait à nouveau diminuer de 55 % dans le monde d'ici 2015. L'un des progrès les plus marquants concerne les tests de diagnostic rapides (TDR). Leur nombre est en effet passé de 200.000 en 2005 à... 160 millions en 2013. En matièrematière de moustiquaires, sur une population totale à risque de 840 millions d'individus en Afrique subsaharienne, seule une frange de 278 millions vivait dans des foyers dépourvus de cette protection.

    Par ailleurs, le pourcentage de femmes ayant reçu un traitement préventif pendant la grossesse a augmenté au fil des années. Malgré les progrès effectués, le paludisme pendant la grossesse pèse encore lourdement sur la mortalité, maternelle et néonatale. En Afrique, les infections palustres contractées en cours de grossesse tuent chaque année 10.000 femmes et entre 75.000 et 200.000 enfants de moins d'un an. Le paludisme peut être à l'origine d'anémie chez la femme enceinte et responsable de décès maternels dus à une hémorragie lors de l'accouchement.

    Rappelons que la maladie est transmise par les piqûres de moustiques infectés par des parasitesparasites de l'espèceespèce Plasmodium. Il existe quatre types de paludisme humain, mais PlasmodiumPlasmodium falciparum est de loin le plus dangereux. En l'absence de traitement, la maladie évolue rapidement vers une forme grave, souvent fatale.