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    La race limousine s'est petit à petit construit un destin national et international. Bien sûr, le marché et le consommateur français ne sont pas comparables à leurs homologues américains ou même européens. Chacun a et conservera ses spécificités.

    Le dénominateur commun entre les différents marchés reste la structure de la viande issue de la race limousine, la finesse de sa fibre. En 1830, une vache limousine moyenne pesait 350 kgkg, elle en pèse désormais pratiquement le double, mais la fibre musculairefibre musculaire, sa qualité intrinsèque, est la même.

    Les échanges commerciaux porteront à l'avenir sur des génétiquesgénétiques nouvelles mais le grand challenge de la race limousine, c'est de fournir les marchés de viande haut de gamme, quels qu'ils soient.

    Dégustations et concours agricoles

    Les comparaisons, en toute transparencetransparence, ne font pas peur à la vachevache limousine ! Elle a remporté des tests de dégustation en aveugle à Chicago, comme à Sydney sans oublier Paris, où elle a brillamment triomphé lors des deux éditions du Concours qualité, organisées en 1991 et 1992 par les professionnels (fédérations de la Boucherie de Paris et d'Île-de-France) dans le cadre du Concours général agricole, manifestation non renouvelée depuis... faute de combattants !

    Auroch de Heck du domaine des grottes de Han, en Belgique. © GrottesdeHan, CC by-sa 3.0

    Auroch de Heck du domaine des grottes de Han, en Belgique. © GrottesdeHan, CC by-sa 3.0

    Des labels rouges regroupés sous la marque Blason prestige

    Dès lors, il était logique que les éleveurs cherchent à protéger leur produit en organisant collectivement leur offre, puis en développant des marques de production via des filières identifiées et authentifiées. Dans ce contexte, l'obtention en 1989 d'un Label Rouge de race, communiquant sous l'enseigne générique Blason Prestige, donne un réel statut à la viande limousine.