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    Oies à bec court glanant dans un champ. © Per Ivar Nicolaisen, Wikipédia, GNU 1.2

    Oies à bec court glanant dans un champ. © Per Ivar Nicolaisen, Wikipédia, GNU 1.2

    Oie à bec court (Baillon 1834) – Anser brachyrhynchus

    • Ordre : ansériformes
    • Famille : Anatidae
    • Genre : Anser
    • Taille : 0,60 à 0,75 m (envergure 1,45 à 1,60 m)
    • Poids : 2 à 2,7 kgkg
    • Longévité : 20 à 22 ans

    Statut de conservation UICNUICN : LC, Préoccupation mineure

    Description de l’oie à bec court

    L'oie à bec court est plus petite, possède un cou moins long et un bec plus compact que l'oie des moissons. La tête, plus ronde, arbore un plumage plus sombre tandis que le plumage général est grisé sur la partie supérieure, et s'éclaircit sur la poitrine et la partie ventrale pour devenir totalement blanc sous la queue et entre les pattes. Palmées, ces dernières sont d'une teinte rose foncée.

    L’oie à bec court possède une tête plus ronde que l’oie des moissons. © Perivani, Wikipédia, GNU 1.2

    L’oie à bec court possède une tête plus ronde que l’oie des moissons. © Perivani, Wikipédia, GNU 1.2

    Habitat de l’oie à bec court

    L'oie à bec court nidifie dans la toundratoundra arctiquearctique riche en marais, tourbièrestourbières et zones humideszones humides. On la trouve depuis l'Islande et le Groenland jusqu'en Scandinavie. Elle niche dans tous les milieux, depuis les terrains plats jusqu'aux terrains plus accidentés, ou même sur les falaises escarpées. Elle passe l'hiverhiver en Grande-Bretagne, au Danemark, en Allemagne et aux Pays-Bas. La population du Svalbard hiverne dans les polders de la côte belge, en Flandre, où elle recherche les champs de bléblé d'hiver, les prés et les éteules ou chaumeschaumes de céréalescéréales diverses. Une troupe de 66.000 individus a été observée dans les labourslabours dans l'Aberdeenshire à proximité du lac Strathbeg, au début du mois de septembre 2003.

    Oies à bec court en Grande-Bretagne. © Duncan Brown, Wikipédia, cc by 2.0

    Oies à bec court en Grande-Bretagne. © Duncan Brown, Wikipédia, cc by 2.0

    Comportement de l’oie à bec court

    L'oie à bec court est une espèceespèce migratrice qui vole en formation en V. Elle est capable de franchir de grandes distances et de voler à haute altitude. Elle niche en grandes colonies, mais ne se mêle pas aux autres espèces. Lors de la période de nidification, elle niche à flanc de falaise ou dans des endroits difficiles d'accès tels que des îlots sur des lacs, pour mettre ses poussins à l'abri de prédateurs tels que le renard arctique.

    Oies à bec court en vol groupé. © Andy Hawkins, Wikipédia, cc by sa 2.0

    Oies à bec court en vol groupé. © Andy Hawkins, Wikipédia, cc by sa 2.0

    Reproduction de l’oie à bec court

    Le nid de l'oie à bec court est constitué d'une simple dépression dans le sol ou la roche, tapissée de lichens, de moussesmousses et de duvet. La femelle y dépose de quatre à cinq œufs de couleurcouleur blanche qu'elle couve seule pendant environ quatre semaines, tandis que le mâle assure la garde. Les jeunes commencent leurs premiers vols vers le 56e jour. Ils atteignent leur maturité sexuelle à partir de trois ans.

    Régime alimentaire de l’oie à bec court

    L'oie à bec court est presque exclusivement végétariennevégétarienne et fréquente les mêmes lieux que l'oie des moissons : champs de pommes de terre dont elle récupère les tuberculestubercules abandonnés, champs de betteraves sucrières, de colza et pâturages divers, où elle glane sa nourriture. Elle est accusée de causer de sérieux dégâts aux cultures.

    Oie à bec court en Suède. © Stefan Berndtsson, Flickr, cc by 2.0

    Oie à bec court en Suède. © Stefan Berndtsson, Flickr, cc by 2.0

    Menaces sur l’oie à bec court

    Les effectifs étant estimés à plus ou moins 280.000 individus, l'espèce n'est pas considérée comme étant en danger. Les populations islandaises sont cependant menacées par la chasse illégale, et les persécutions de chasse en Norvège peuvent perturber le cycle de reproduction des populations nordiques. Toujours en Islande, il est à craindre que la disparition de son milieu par des projets hydroélectriques influe également sur la régression des individus qui y nidifient.