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    Le cas de Brookesia micra, un caméléon vivant à Madagascar, est un très bel exemple de nanisme insulaire. Ce reptile mesure 20 mm, queue exclue. La photographie montre un individu juvénile. © Glaw et al., Plos One, 2012

    Le cas de Brookesia micra, un caméléon vivant à Madagascar, est un très bel exemple de nanisme insulaire. Ce reptile mesure 20 mm, queue exclue. La photographie montre un individu juvénile. © Glaw et al.Plos One, 2012

    Le nanisme insulaire affecte des espècesespèces isolées sur des îles qui, au cours de l'évolution, ont vu leur taille se réduire progressivement. Plusieurs théories permettent de l'expliquer : l'absence de prédateur et le manque de ressource alimentaire. 

    Les avantages du nanisme insulaire

    Certains herbivores sont devenus massifs, comme l'éléphant, pour dissuader les prédateurs de les attaquer. Si les dangers sont absents, il n'y a pas de raison de conserver une grande taille.

    Par ailleurs, les ressources sont souvent limitées sur une île. Or, plus on est grand, plus il faut manger. Le fait d'acquérir une petite taille permettrait donc d'épargner les ressources, et ainsi de les exploiter durablement.