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Jerôme Kasparian

Jerôme Kasparian

Physicien - Chercheur au CNRS

Produire des connaissances ne sert à rien si elles restent en laboratoire. Aller vers le grand public est une mission des chercheurs, c’est aussi un grand plaisir, une rencontre toujours enrichissante. Futura-Sciences propose une passerelle entre les laboratoires et le public, qu’il en soit remercié.

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Biographie

Né en 1973, il a effectué des études de physiquephysique à l'école normale supérieure de Lyon. Il a ensuite, préparé une thèse au Laboratoire de spectrométriespectrométrie ionique et moléculaire (LASIM), commun au CNRS et à l'Université Lyon 1 (1997), consacrée à la spectroscopie linéaire et non-linéaire d'aérosolsaérosols atmosphérique, appliquée à la télédétetion LidarLidar. Après un premier post-doc au LMES de l'Institut de Biologie Structurale Jean-Louis Ebel (IBS, CEA/CNRS) de Grenoble, et un second à l'Institut d'optique et d'électronique quantique de l'Université d'Iéna (Allemagne), il a intégré le LASIM en tant que chargé de recherches au CNRS, comme coordinateur du projet Téramobile. Il est actuellement au Groupe de physique appliquée de l'Université de Genève, dans le groupe de Jean-Pierre Wolf.

Sa spécialité est l'étude de la propagation non-linéaire des impulsions laserlaser ultrabrèves et de forte puissance dans l'airair, et les applicationsapplications atmosphériques de ces lasers, en particulier la télédétection et le contrôle de décharges électriques de haute tensionhaute tension.

Il a publié une quarantaine d'articles dans des revues scientifiques et divers articles de vulgarisation.

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métier

Le propre du métier de chercheur, c’est bien de ne jamais avoir deux journées identiques. Alternent les expériences au laboratoire, les campagnes de mesure sur le terrain, le traitement et l’analyse des données au bureau, l’organisation des prochaines campagnes de mesure… et la diffusion des connaissances produites via les publications scientifiques et les conférences, mais aussi la rencontre du public. Le tout, en général, en équipe. Les expériences au laboratoire sont une école de patience et de bricolage. Une expérience refuse en général obstinément de fonctionner comme on l’avait prévu. Devant les difficultés expérimentales, l’improvisation et la créativité sont de mise. Peu d’expériences fonctionnent sans un rafistolage de dernière minute quelque part. C’est bien dans ces imprévus que se cachent les résultats les plus intéressants, ceux qui feront avancer la connaissance. Une campagne sur le terrain, c’est comme une expérience au laboratoire, avec son lot d’imprévus… qui peuvent aussi provenir de la vie quotidienne de l’équipe : en campagne, on travaille ensemble, mais on vit aussi ensemble. Selon les sites d’expériences, manger, dormir ou se déplacer réservent parfois leur lot d’aventures, mais aussi de paysages et de rencontres. Le travail au bureau est parfois plus calme, même s’il s’agit d’une étape essentielle. Les données accumulées, il faut les exploiter au mieux pour en tirer toute l’information qu’elles contiennent. Ici encore, les surprises sont nombreuses et l’inventivité collective est cruciale.