Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l'Université du Texas à Austin ont génétiquement modifié un virus commun pour en faire un support de synthèse de nanostructures.

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    Pour cela, ils ont commencé par exprimer des peptidespeptides (ou chaînes d'amino-acidesamino-acides) présentant une forte affinité pour des matériaux particuliers sur la capsidecapside de bactériophagesbactériophages M13M13.

    En fournissant ensuite les bons éléments au bon moment, la coque modifiée du virus joue un rôle de canevas sur lequel vont se développer des cristaux réguliers parfaitement agencés. Dernière étape du processus, la base virale du dispositif est retirée, autorisant l'agrégation des cristaux en nanostructures individuelles.

    "Tout est question d'affinité, de reconnaissance moléculaire et de programmation génétiquegénétique", résume Angela Belcher, qui a dirigé les travaux.

    Grâce à sa technique, l'équipe a réussi la synthèse de nanostructures à partir de deux matériaux semi-conducteurs, le sulfure de zinc (ZnS) et le sulfure de cadmium (CdS), et de deux alliages ferromagnétiquesferromagnétiques, de cobaltcobalt et de platineplatine (CoPt) et de ferfer et de platine (FePt).

    Une société nommée Semzyme a d'ores et déjà été créé afin de porter la technique sur le marché industriel.