Le désherbant Roundup est-il nocif pour la santé ? En clair, il s'agit d'un désherbant glyphosate utilisé pour détruire les mauvaises herbes. Il agit en bloquant la chaîne de synthèse des précurseurs d'acides aminés essentiels pour la plante. Dans les espaces ouverts au public, l'utilisation du glyphosate est interdite en France depuis le 1er janvier 2017. 


au sommaire


    Certaines plantes vivaces comme le liseronliseron, l'ortie, la ronce, le chiendentchiendent, etc., disposent de rhizomesrhizomes pouvant se faufiler dans le sol très loin du pied-mère, pour former de nouveaux sujets. Le fait de couper ces racines quelque peu spéciales ne règle absolument pas leur destruction. Pour obtenir un résultat impeccable, il faudrait en fait utiliser un herbicide systémique capable d'être véhiculé par la sève au plus profond du système racinaire des végétaux à détruire. Un produit de ce type existe et donne des résultats surprenants. Il s'agit du désherbantdésherbant glyphosateglyphosate, commercialisé sous différents noms, dont le Roundup. Il est conseillé de l'appliquer sur le feuillage des plantes vivaces concernées, en prenant bien garde de ne pas en mettre sur des végétaux voisins, ce qui les ferait disparaître immanquablement. Ce désherbant glyphosate est à utiliser obligatoirement au printemps ou en été, sauf pour combattre les ronces, contre lesquelles un traitement à sève descendante, c'est-à-dire en fin d'automneautomne ou en début d'hiverhiver, est préférable.

    Étude sur le Roundup de l'université de Caen

    Mais une étude sur le Roundup de l'université de Caen, publiée dans Chemical Research in Toxicology fin décembre 2008, a mis en évidence une certaine nocivité de cet herbicide au niveau de cellules humaines (nécrose, asphyxieasphyxie, dégradation de l'ADNADN), induite soit par lui, soit par un produit de sa dégradation, soit encore par un adjuvantadjuvant qui facilite son incorporation par les plantes cibles. Le Roundup est par ailleurs lessivé jusque dans les sols et se retrouve dans les rivières et les eaux souterraines. C'est ainsi qu'au Danemark en 2003, il a été retrouvé à une concentration cinq fois supérieure à la norme, pour l'eau potable. Des études se poursuivent à ce sujet.