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    Pour lutter contre le dopage dans le sport... et plus précisément parmi les adeptes du cyclisme, un « passeport biologique de l'athlète » a été mis en place dans l'Hexagone en 2008, à l'occasion du Tour de France. Objectif : suivre les marqueurs sanguins de chaque cycliste de haut niveau tout au long de son parcours.

    Passeport biologique : une alternative efficace pour lutter contre le dopage 

    Le principe consistant à détecter la présence d'une substance dopante à partir de ses effets à long terme sur l'organisme, il nécessite des prélèvements sanguins et d'urine répétés tout au long de l'année. Et ce sont leurs résultats qui sont reportés sur le passeport biologique, permettant de détecter toute irrégularité.

    Il s'agit d'une alternative aux contrôles aléatoires qui étaient jusque là pratiqués. Son avantage principal réside dans la plus grande fiabilité de ce suivi, par rapport aux tests classiques centrés sur la recherche de traces de produits interdits. Expérience apparemment concluante, puisque le nouvel outil a été étendu à l'athlétisme en 2009.