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    Imagerie satellitaire : orthophotographie

    Imagerie satellitaire : orthophotographie

    Orthophotographie

    La première version de GéoportailGéoportail dévoilée par l'IGN permettait déjà de visualiser l'orthophotographie de la France et des DOM TOM, avec une résolutionrésolution de 50 centimètres. Un avantage du service français par rapport à Google EarthGoogle Earth qui s'explique par ll'utilisation de photographiesphotographies aériennes, là où l'outil américain avait massivement recours à des images prises par satellite. Cette méthode confèrait à Géoportail une harmonie dans les clichés qui dépassait celle de Google Earth. Cependant, ce dernier propose désormais les mêmes images aériennes, ce qui lui confère une qualité supérieure à celle proposée par le portail français.

    Les orthophotographies aériennes ou satellites proposées par les deux services sont obtenues par numérisationnumérisation de clichés aériens. L'inclinaison de la prise de vue et celle des objets due aux pentes sont ensuite corrigées, afin d'obtenir une carte plane, dont tous les points semblent avoir été pris à la parfaite verticale, sur un terrain plat. Les images sont alors assemblées en mosaïques et les superpositions gommées. Il ne reste alors plus qu'à homogénéiser les couleurs, grâce à un processus baptisé correction radiométrique.

    L'imagerie satellitaire

    A l'heure actuelle, plusieurs systèmes d'imageries satellitaires permettent de répondre aux différents besoins en matière de cartographie : cartes de végétation, carte géologique, cartographie de bâtiments, surveillance des cultures...

    • L'imagerie multibande, se base sur des mesures de réflectance réalisées à une dizaine de longueurs spectrales, relevés qui sont ensuite associés pour obtenir des images en couleurs ;
    • L'imagerie radar qui « perce » les nuagesnuages et permet d'obtenir des clichés de jour comme de nuit ;
    • L'imagerie panchromatique qui consiste en une mesure de la réflectance dans une large bandelarge bande électromagnétique.
    L'imagerie multibande : Région de Montpellier © CNES / Distribution Spot Image
    L'imagerie multibande : Région de Montpellier © CNES / Distribution Spot Image

    A l'aide de ces données on peut dresser des cartes obtenues par assemblage de différents clichés sous la forme de mosaïque (spatiocartes) ou des modèles numériquesmodèles numériques de terrain (MNT), de représentations de l'altimétriealtimétrie d'une région donnée. Ces derniers permettent d'obtenir des images de synthèse du terrain en 3D comme sur Géoportail.

    Les satellites au service de Google Earth

    Pour nous offrir son point de vue unique sur le globe, et ses vingt niveaux de zoom, Google Earth utilise plusieurs fournisseurs d'images :

    • Niveaux 1 à 7 : NASA ;
    • Niveaux 8 à 11 : TerraMetrics ;
    • Niveaux 12 à 14 : DigitalGlobe ;
    • Niveaux 15 à 20 : TheGeoInformation Group.

    Google Earth utilise donc, entre autres, la base TruEarth® du prestataire TerraMetrics. Cette base propose des vues de l'ensemble du globe en couleurs naturelles, avec une résolution de 15 mètres, obtenus par traitement d'images fournies par le satellite LandsatLandsat 7 Enhanced Thematic Mapper (ETMETM), lancé le 15 Avril 1999.

    Le satellite QuickBird
    Le satellite QuickBird

    L'opérateur satellitaire américain DigitalGlobe, quant à lui, fournit la majeure partie des images haute résolution de Google Earth. Celles-ci sont issues du satellite QuickBird, lancé en octobre 2001, qui acquiert des images noir et blanc à 61 centimètres de résolution et des images couleurs (4 bandes) à 2,44 m de résolution couvrant une surface de 16,5 km x 16,5 km. Les niveaux de traitements disponibles sont Basic (corrections radiométriques et corrections des distorsions dues aux détecteurs), Standard (corrections radiométriques et corrections des distorsions dues aux détecteur, corrections géométriques selon une projection cartographiqueprojection cartographique donnée) et Orthorectified (corrections radiométriques et corrections des distorsions dues aux détecteurs, corrections géométriques selon une projection cartographique donnée, suppression des distorsions dues au relief).