Les automobilistes ont l’habitude de voir les cyclistes signaler leur changement de direction par un signe de la main. Ce geste peut paraître simple mais il ne l’est pas du tout pour l’ordinateur d’une voiture autonome. Google a travaillé sur ce problème et annonce que ses voitures sans chauffeur savent désormais faire preuve de toute la prévention nécessaire à l’égard des vélos.

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    Dans presque toutes les métropoles du monde - celles de Hollande exceptées -, prendre la route avec son vélo est souvent synonyme de danger. Les Parisiens pourraient notamment en témoigner... GoogleGoogle souhaite remédier aux risques encourus par les cyclistes. Dans son dernier rapport mensuel concernant son projet de voitures autonomes (Google Car), l'entreprise écrit que « les cyclistes sont rapides et agiles -- et vont parfois aussi vite que les voituresvoitures -- mais cela signifie aussi qu'il est difficile pour les autres d'anticiper leurs mouvementsmouvements. Nos voitures reconnaissent les cyclistes en tant qu'usagers de la route à part entière, et apprennent à conduire prudemment près d'eux ».

    Après des centaines de tests, les véhicules de la firme de Mountain View sont désormais capables de détecter un geste de la main d'une personne à bicyclettebicyclette et de comprendre sa signification. « Les cyclistes font souvent des signes de la main pour indiquer à l'avance qu'ils vont tourner, et nos logiciels sont programmés pour se rappeler des précédents signaux afin d'anticiper un virage d'un vélo sur la route », explique Google.

    Cette innovation pourrait marquer un grand pas en avant dans la sécurité des voitures autonomes. En effet, s'il est relativement aisé de les faire communiquer avec d'autres véhicules ou avec les infrastructures routières telles que les feux tricolores, le comportement humain est plus difficile à cerner.

    Voici comment une voiture autonome de Google perçoit un cycliste signifiant par un geste qu’il s’apprête à tourner à gauche. L’automobile va alors ralentir pour permettre au deux-roues de s’insérer dans le trafic. © Google

    Voici comment une voiture autonome de Google perçoit un cycliste signifiant par un geste qu’il s’apprête à tourner à gauche. L’automobile va alors ralentir pour permettre au deux-roues de s’insérer dans le trafic. © Google

    Les cyclistes sont détectés même dans l’obscurité

    De plus, il semblerait que les voitures de Google soient extrêmement polies. En effet « lorsque les capteurscapteurs détectent une voiture garée en parallèle avec une porteporte ouverte à proximité d'un cycliste, notre voiture est programmée pour ralentir ou esquiver afin de donner au vélo plus d'espace pour se déplacer vers le centre de la voie et éviter la porte », peut-on lire dans le rapport.

    Les 58 voitures de Google testées ont parcouru plus d'un million de kilomètres sur les routes américaines en mode autonome. L'entreprise a impliqué plusieurs de ses employés et différents modèles de vélos dans ces tests.

    Les cyclistes sont détectés, même dans le noir, grâce aux caméras à 360 degrés des véhicules. Le rapport précise que même dans les situations les plus dangereuses il sait éviter les éventuelles collisions, y compris lorsqu'il faut prendre en compte plusieurs cyclistes à la fois.