Des chercheurs en nanoscience ont mis au point une nouvelle nanotechnologie pour écrans souples. Les diodes électroluminescentes organiques (OLED), sont une technologie récente utilisée dans les affichages lumineux des téléphones cellulaires et sont en développement pour les affichages de plus grande dimension tels que les écrans de télévision plats.

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    Un écran souple

    Un écran souple

    La fabrication de diodes électroluminescentes organiquesdiodes électroluminescentes organiques souples pourrait s'avérer intéressante - papier électronique par exemple - mais elle a été freinée jusqu'à ce jour par la fragilité de la mince couche d'oxyde d'indiumindium-|161792ac3d3858b2801e3818a5526e74| qui sert d'électrodeélectrode transparente. Les chercheurs du Regroupement Québécois sur les Matériaux de Pointe (RQMP) ont trouvé une solution publiée dans le numéro électronique de mai d'Applied Physics Letters.

    « Les diodes électroluminescentes organiques sont une technologie prometteuse pour la fabrication d'écrans plats de grande dimension à faible coût et de textiles luminescents /q>/q>», explique Richard Martel, professeur au département de chimiechimie de l'Université de Montréal. « À l'aide de nanotubes de carbonenanotubes de carbone, une nanostructure en forme de tube très conductrice et souple, on peut produire des feuilles minces de l'ordre de quelques dixièmes de nanomètresnanomètres d'épaisseur grâce à un procédé semblable à la fabrication du papier. Ces feuilles conservent la conductivitéconductivité et la souplesse des nanotubes de carbone et sont assez minces pour être transparentes/q>/q>. »

    Grâce au procédé de fabrication qu'ils ont mis au point, les chercheurs ont réussi à produire des diodes électroluminescentes organiques de haute performance sur ce nouveau matériaumatériau. Dans leur publication, ils identifient des paramètres qui pourraient être optimisés afin d'améliorer davantage la performance de leur concept. « En plus d'être souples, les feuilles de nanotubes de carbone présentent un certain nombre de caractéristiques qui permettraient de remplacer les oxydes conducteurs transparentstransparents utilisés actuellement dans des dispositifs d'affichage et d'éclairage, précise Carla Aguirre, auteur principal et diplômée de l'École Polytechnique, affiliée à l'Université de Montréal. En utilisant un traitement chimique approprié, elles pourraient en principe remplacer les électrodes de métalmétal afin de fabriquer des diodes électroluminescentes organiques qui émettraient de la lumièrelumière des deux côtés/q>/q>. »