Après l'annonce de Facebook affirmant que son réseau social rassemble plus de 500 millions de personnes, des suspicions se font jour : Paris et Oslo, par exemple, abriteraient davantage d'utilisateurs qu'elles ne comptent d'habitants.

au sommaire


    Certains membres des réseaux sociaux seraient-ils des fantômes ? © Futura-Sciences

    Certains membres des réseaux sociaux seraient-ils des fantômes ? © Futura-Sciences

    Le 21 juillet 2010, Facebook annonçait avoir franchi le cap du demi-milliard d'utilisateurs. Le chiffre, impressionnant, a aussi un impact direct sur les revenus du réseau social qui cherche, et de plus en plus, à tirer profit de ce public efficacement fiché. Un nouvel outil est proposé aux entreprises, qui leur permet de cibler une campagne publicitaire selon une série de critères, avec un tarif bien sûr calculé sur l'audience de FacebookFacebook.

    Rapportés par le journal Les Echos, des doutes ont cependant commencé à apparaître. En Ile-de-France, 92% des Franciliens seraient des adeptes de Facebook, ce qui serait tout de même un exploit étonnant, surtout pour les bébés et les personnes âgées. Plus fort encore, alors que 2,2 millions de personnes habitent Paris, Facebook y voit 4,5 millions d'utilisateurs. Le cas d'Oslo est similaire : le réseau social y rassemblerait trois fois le nombre connu d'habitants de la capitale norvégienne.

    Une partie de l'explication serait technique : Paris et Oslo centraliseraient des connexions venues des alentours et, les adresses IP ne permettant pas de connaître l'origine précise, les internautes banlieusards seraient ainsi comptabilisés dans la capitale. Une autre source d'erreurs vient des utilisateurs qui n'indiquent pas toujours leur véritable adresse, se connectent souvent depuis leur lieu de travail ou créent parfois plusieurs profils.

    Bref : le comptage, le ciblage et le fichage des HomoHomo reticulus (humains en réseau) laissent semble-t-il à désirer...