Entre les constructeurs de cartes graphiques, la guerre des effets physiques fait rage ! L'objectif : séduire les particuliers, mais surtout les éditeurs de jeux vidéo, en leur proposant des puces permettant de gérer les effets physiques, très gourmands en ressources, des animations 3D.

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    Des effets physiques pour simuler Dame Nature

    Simuler de mieux en mieux la nature, en simulant les forces en présence, le principe de l'action et de la réactionprincipe de l'action et de la réaction, l'inertieinertie... Gérer les calculs de plus en plus complexes relatifs aux effets physiquesphysiques des jeux, comme la dispersion des débris suite à une explosion, l'écoulement d'une rivière, la gravitégravité, la dispersion... Des effets qui plongent le joueur dans un universunivers des plus réels, mais demandent beaucoup aux cartes graphiques. Voilà l'objectif avoué des éditeurs de jeux vidéo, et la ligne de mire des constructeurs de cartes.

    PhysX, un processeur dédié

    Dans cette bataille, la carte PhysX d'AGEIA, entièrement consacrée aux calculs des effets physiques, est un challengerchallenger que les grands favoris comme NVidia ou ATI ne peuvent pas se permettre d'ignorer. AGEIA a annoncé à la fin du mois de mars dernier la sortie officielle de son premier PPU (Physics Processing Unit), un processeur physique au nom évocateur de PhysX. Ce processeur est spécialement dédié à la gestion des effets physiques.

    La puce sera disponible dans un premier temps sous la forme d'une carte fille, et sera ensuite intégrée aux processeurs graphiquesprocesseurs graphiques. Si les progrès apportés par les PPU sont sans commune mesure avec la petite révolution qu'avait provoquée l'arrivée des puces accélératrices 3D sur le marché, elles n'apportent pas moins des avancées significatives. En effet, comme PhysX ne se charge que des calculs physiques complexes, les effets ad hoc sont nettement plus évolués, et le processeur graphique principal s'en trouve soulagé.


    La bataille fait rage

    Aujourd'hui, AGEIA essaye de séduire les éditeurs de jeux vidéo, car en l'absence de softwaressoftwares exploitant les nouvelles ressources disponibles, le client risque bien de passer son chemin. Pendant ce temps, les autres constructeurs comme ATI ou NVidia arguent du prix élevé des PPU et basent leurs espoirs sur les GPU, quitte à les multiplier dans un même ordinateur, pour gérer les effets physiques supplémentaires.

    Nul doute que ce seront les éditeurs de jeux vidéo, mais surtout leurs utilisateurs, qui auront le dernier mot !