Jean-Michel Billaut est allé filmer Patrick Leboeuf, en charge du projet de “géoportail” de l'Institut Géographique National (IGN), qui lui en fait une démonstration complète. Bons yeux recommandés, mais la démo vaut le coup (voir liens ci-dessous) !

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    Un an après la sortie de Google EarthGoogle Earth, permettant de survoler la planète et de naviguer de New York à Pékin en quelques clics, et fort de son succès, l'IGN se lance à son tour dans cette aventure. Nom de code du Google Earth à la française : Géoportail.

    Le géoportail proposera une vue globale et cohérente de toutes les données géographiques, en 2D et (à partir de 2007) en 3D : photos satellites détaillées (50 cm par pixel), cartes, cadastrecadastre, etc. L'accès de base sera libre. En revanche, pour ajouter des données sur les cartes, ou pour développer des services à partir des bases et du système de l'IGN, il faudra payer.

    Fréquemment présenté comme un concurrent de Google Earth (sur le seul territoire français, mais des services similaires - et en principe interopérables - se préparent en Europe), le géoportail français est en fait à la fois plus et moins que cela. Du point de vue de l'internaute, l'accès de base offrira un meilleur niveau de détail que Google Earth, mais il ne lui permettra a priori pas de s'amuser à ajouter et partager une petite étiquette (un fichier ".kmz" sur Google Earth) pour montrer où se trouve sa maison de campagne, ni de trouver un restaurant.

    Du point de vue des offreurs de services, l'IGN se positionne comme un fournisseur neutre de données et de services : autrement dit, Google ou d'autres peuvent lui acheter ses données pour développer des services concurrents.