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    L'observation avec un télescope vous donne l'accès à un autre monde. Vous découvrirez ce qu'il se passe vraiment « là-haut ». Seulement, des dizaines de modèles existent sur le marché, alors que seuls quelques-uns vous permettront de faire des observations de qualité. Suivez le guide.

    Lunette ou télescope ?

    Comme évoqué précédemment, en observation visuelle, il vous faudra privilégier le diamètre de l'instrument. Choisissez alors un télescope plutôt qu'une lunette. Une lunette peut être assimilée à un gros objectif photo : elle collecte la lumière à l'aide d'un système de lentilleslentilles. A contrario, un télescope collecte la lumière à l'aide d'un jeu de miroirs. Et à diamètre égal, un télescope est beaucoup moins cher à fabriquer. En revanche il faut les collimater régulièrement, c'est-à-dire aligner leurs miroirs. C'est une manipulation qui n'est normalement pas nécessaire de faire sur une lunette.

    Il faut ensuite poser ce télescope sur une « monture » qui vous permettra de suivre le mouvement des astres dans le ciel. Il existe deux types de monture : les montures de type « Dobson » (du nom de son inventeur, John Dobson) et les montures « équatoriales ». Les premières sont moins chères à fabriquer (elles sont constituées le plus souvent de planches de boisbois), et sont très stables. Leur utilisation est aussi beaucoup plus simple puisqu'il n'y a (presque) pas de réglages à faire.  Les montures équatoriales sont plus compliquées à utiliser, et seront surtout utiles en photographiephotographie. J'y reviendrai plus tard dans cet article.   

    Ci-dessus un télescope sur monture « Dobson ». © DR

    Ci-dessus un télescope sur monture « Dobson ». © DR

    Si vous ne comptez faire que de l'observation visuelle, je vous oriente donc vers un télescope sur monture Dobson. Si vous comptez faire aussi de la photo, rendez-vous à la section suivante. Mais dans ce cas attention au budget, il sera bien plus important.

     
    Ici, un télescope sur monture « équatoriale ». © Orion - Tous droits réservés

    Quel que soit l'instrument et la monture que vous choisirez, vous devrez veiller à son encombrement total. Pour vous donner un ordre d'idée, un télescope de 250mm sur monture Dobson occupe (presque) toute la place d'une petite voiturevoiture (banquette + coffre). Attention aussi au poids, les personnes fragiles du dosdos devront se faire aider pour mettre en place l'instrument.

    Enfin, pensez à acquérir un collimateur laserlaser (50€) : il vous permettra d'aligner très facilement les miroirs de l'instrument (la collimation).

    Les accessoires de votre télescope

    Lors de l'achat de votre télescope, vérifiez les accessoires fournis. S'il n'y a rien, prévoyez leur achat en plus du télescope. Vous devez avoir au moins :

    • un chercheur pour vous repérer dans le ciel et trouver les objets. 2 types de chercheurs existent : des chercheurs "conventionnels" et des chercheurs "point rouge". Un chercheur conventionnel est juste un petit instrument grossissant beaucoup moins que le télescope. Les plus efficaces sont les chercheurs "point rouge". Ils font juste apparaître une mire rouge sur le ciel étoilé.
    • des oculairesoculaires. L'oculaire est la petite lentille au travers de laquelle vous regardez les images collectées par le télescope. C'est lui qui fait le grossissement, il est calculé en divisant la longueur focalelongueur focale de l'instrument par la longueur focale de l'oculaire. Idéalement, il vous faut disposer de 3 oculaires : un grossissement fort pour les planètes (donc un oculaire de courte focale) (200x environ), un grossissement moyen (100x environ), et un grossissement faible (50x environ). Evitez de choisir des longueurs focales qui soient des multiples d'autres oculaires, car vous pouvez "doubler" votre gamme en achetant une lentille de barlow. Elle se place devant l'oculaire et multiplie la longueur focale de l'instrument par 2, 3, 4 ou même 5 fois selon les modèles.