L'ordinateur de réserve, utilisé pour pallier à la défaillance du système principal, consent désormais à fonctionner. Mais la mission de maintenance, programmée pour février 2009 et au cours de laquelle un nouvel ordinateur devait être installé, doit être reportée.

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    Une des dernières images de Hubble : Arp 147, un ensemble de deux galaxies en collision à 400 millions de km, vues par la caméra à large champ. Crédit Nasa

    Une des dernières images de Hubble : Arp 147, un ensemble de deux galaxies en collision à 400 millions de km, vues par la caméra à large champ. Crédit Nasa

    Le télescope HubbleHubble revit. L'activation de son ordinateurordinateur de réserve, le CU/SDF Side B a finalement réussi. L'instrument a pu redémarrer une activité normale de prises de vues et les premières images, d'une qualité parfaite, ont été diffusées par la Nasa et offrent une vue saisissante de deux galaxies en collision à 400 millions de kilomètres de distance (voir l'image au bas de ce texte).

    Les responsables du programme souhaitent à présent profiter de la prochaine - et dernière - mission de maintenance pour remplacer l'ordinateur défaillant par son frère jumeaujumeau, resté au sol et entreposé dans une chambre stérile de la Nasa. Or, celui-ci n'a jamais été conçu pour fonctionner dans l'espace, mais seulement pour tester le fonctionnement des instruments destinés à équiper Hubble au cours des années.

    Mike Massimino (accroupi) à côté de l'astronaute John Grunsfeld (à gauche de l'image), avec l'équipe d'ingénieurs, en train d'étudier un modèle de test du spectromètre STIS, qui doit être réparé lors de la prochaine mission de maintenance, initialement prévue en octobre 2008. © Nasa

    Mike Massimino (accroupi) à côté de l'astronaute John Grunsfeld (à gauche de l'image), avec l'équipe d'ingénieurs, en train d'étudier un modèle de test du spectromètre STIS, qui doit être réparé lors de la prochaine mission de maintenance, initialement prévue en octobre 2008. © Nasa

    Trop de bugs...

    Les premiers essais ne sont guère encourageants. Le nouvel ordinateur, pour la première fois activé avec ses cinq interfaces (correspondant aux cinq instruments scientifiques du télescope) se montre capricieux, génère des commandes erronées et d'autres anomaliesanomalies. Bref, s'il devait être utilisé en l'état, le remède serait pire que le mal...

    Les techniciens estiment que les réparations de cet ordinateur, qui devront être suivies par de minutieuses séances de tests avant d'être certifié pour le vol, ne pourront être terminées avant avril 2009. Alors que la mission de maintenance était prévue pour février 2009. La Nasa se voit à présent contrainte de la reporter à, au mieux, mai 2009.