L'association de surveillance de la qualité de l'air en région Ile-de-France Airparif a communiqué le 19 mai son bilan annuel. La tendance s'est améliorée, mais les mesures restent insuffisantes.

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    Paris et la région Ile-de-France font partie des « zones à risque » pour la Commission européenne. Celle-ci a engagé un contentieux pour contraindre le pays à appliquer des mesures afin de limiter la pollution. © AFP Photo, Franck Fife

    Paris et la région Ile-de-France font partie des « zones à risque » pour la Commission européenne. Celle-ci a engagé un contentieux pour contraindre le pays à appliquer des mesures afin de limiter la pollution. © AFP Photo, Franck Fife

    D'après Airparif, plus de 2,3 millions de Français sont exposés quotidiennement à des niveaux de pollution de dioxyde d'azoteazote supérieurs à la règlementation. 400.000 d'entre eux souffrent d'une trop forte exposition aux particules.

    Les Franciliens les plus exposés sont ceux qui résident dans l'agglomération parisienne et à proximité directe des grands axes de circulation comme le périphérique. Les concentrations de polluants atmosphériques ont atteint le long de certaines voies de circulation un taux deux fois supérieur à la limite autorisée.

    Cependant grâce à une météométéo plutôt favorable, la qualité de l'airair s'est tout de même améliorée par rapport à l'année précédente. L'hiver a été doux, ce qui a entraîné une baisse des émissionsémissions dues au chauffage, et l'été frais et humide.

    Lors des pics de pollution, certaines mesures ont été mises en place : la gratuité des transports en commun ou encore la circulation alternée. Pour Airparif, ces mesures ponctuelles doivent être doublées de mesures permanentes pour limiter durablement la pollution chronique en Ile-de-France.