En France, on peut dire que ce début de l’été fut maussade, marqué par des records de pluviométrie et un déficit d’ensoleillement. Ailleurs dans le monde, la météorologie a également fait des siennes comme par exemple, des records de chaleur enregistrés en Europe de l’Est ou des chutes de température vertigineuses dans certaines régions des Etats-Unis ou de la Russie.

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    La NasaNasa vient de publier les cartes mondiales des anomalies de températures pour le mois de juillet 2014 (et la semaine du 27 juillet au 3 août 2014). Elles ont été réalisées à partir de données acquises par l'instrument Modis du satellite AquaAqua. Il s'agit d'un spectroradiomètre imageur à résolutionrésolution modérée qui permet de mesurer les propriétés des nuages et les flux d'énergieénergie radiative. Observant l'intégralité de la planète tous les un à deux jours, il est en mesure de livrer quotidiennement des cartes de la température de surface (LST). Cette dernière est également appelée température de peau car elle reflète, en quelque sorte, la façon dont une surface chaude se sentirait au toucher.

    Cette carte du monde des anomalies de températures montre les valeurs moyennes mesurées en surface, entre le 28 juillet et le 3 août 2014. © Nasa, <em>Modis Science team</em>

    Cette carte du monde des anomalies de températures montre les valeurs moyennes mesurées en surface, entre le 28 juillet et le 3 août 2014. © Nasa, Modis Science team

    Cette valeur de la LST est calculée à partir des mesures de réflectance récupérées dans l'infrarougeinfrarouge thermique (typiquement entre 3 et 5 µm et entre 8 et 14 µm).

    La lecture de ces cartes est très simple. Les points rouges et bleus sont des anomalies de température constatées relativement à une moyenne considérée comme référence, en l'occurrence la même semaine observée entre 2005 et 2013. Leur grand nombre essaimé partout sur le globe souligne le caractère très anormal de cette période, à cheval sur les mois de juillet et d'août.

    Les points rouges signalent des zones qui étaient jusqu'à 10 dégrés Celsius au-dessus de la moyenne, tandis que les bleus présentent des températures inférieures à la moyenne de référence. Quant aux régions grisées, il s'agit soit des océans, d'étendues d'eau ou d'absences de données en raison, par exemple, d'une couverture nuageuse trop dense.