Les spécialistes de Tepco recherchent toujours l’origine du pic de radioactivité qui se dégage depuis hier entre les deux premiers réacteurs de la centrale de Daiichi.

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    Deux hommes, en mars 2011, travaillant dans la centrale de Fukushima peu après l'accident du 11 mars. © NISA

    Deux hommes, en mars 2011, travaillant dans la centrale de Fukushima peu après l'accident du 11 mars. © NISA

    Lundi 1er août, Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, a annoncé avoir enregistré un niveau record de radioactivitéradioactivité au fond d'un puits de ventilationventilation, entre les réacteurs 1 et 2. Les radiations atteignent 10 sieverts par heure, le niveau le plus élevé depuis l'accidentaccident nucléaire du 11 mars dernier, qui a suivi le séisme et le tsunami. Le précédent pic, relevé le 3 juin dans le réacteur 1, n'avait atteint que 3 à 4 sieverts par heure.

    Une telle radioactivité est très dangereuse pour les ouvriers qui travaillent sur ce chantier. Tepco a défini pour eux un seuil maximal de 250 millisieverts par an. Personne ne peut donc approcher l'endroit contaminé. Tepco affirme que cette source est très localisée et que les mesures faites aux alentours, dans l'airair ou dans la mer toute proche, ne montrent pas de hausse dans les derniers jours.

    Le projet de bâtiment pour couvrir le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. © Tepco

    Le projet de bâtiment pour couvrir le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. © Tepco

    Les travaux continuent

    Le niveau autour de la centrale serait descendu à deux millionièmes du pic enregistré le 15 mars. La pêche reste interdite au large de la centrale, la radioactivité (due à l'iodeiode 131, au césiumcésium 134 et 137) est mesurable dans l'eau de mer, mais aussi dans les algues et même chez les baleines.

    L'origine de cette radioactivité serait un stock de matériaux entassés à cet endroit lors des opérations réalisées à la hâte durant les premiers jours après l'accident. Tepco assure que cette découverte ne remet pas en cause les travaux actuels pour contenir la radioactivité et refroidir les installations. Tepco espère toujours parvenir au mois de janvier 2012 à un état stable.