Le 2 octobre, Paris a lancé la phase test de son parc de voitures en location, Autolib'. À peine lancé, déjà controversé. Le coût du projet est critiqué, son bénéfice écologique mis en doute.

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    La phase test du projet Autolib' a démarré le 2 octobre 2011. © autolib.eu, capture d'écran

    La phase test du projet Autolib' a démarré le 2 octobre 2011. © autolib.eu, capture d'écran

    L'Autolib' débarque à Paris. Cette voiture en libre service, à l'instar du Vélib', a notamment pour but de désengorger le trafic parisien et d'en réduire la pollution. Une bonne intention, mais « faussement écologique » selon les défenseurs de l'environnement qui considèrent que la voiture électrique n'est pas la panacée.

    Depuis le 2 octobre, ce sont 66 voituresvoitures et 33 stations qui ont été déployées pour une phase de test. Un démarrage timide mais le dispositif devrait être mis à la disposition du grand public début décembre. À terme, le parc s'étendra à 3.000 Bluecars, nom de ces voitures écologiques, avec l'espoir de réduire les émissions de CO2 dans l'atmosphère et de contribuer à la diminution du trafic.


    Spot de présentation d'Autolib'. © Autolib, YouTube

    Amsterdam lance un même projet avec Car2Go et l'idée de véhicules électriques en partage est d'ailleurs ancienne puisqu'on la retrouve déjà exprimée en 1968. Les écologistes (et notamment EELV) critiquent le projet parisien. Sur le fond, la voiture électrique n'est pas la solution idéale puisqu'elle ne pourra jamais remplacer complètement le parc actuel, les ressources disponibles pour fabriquer les batteries n'y suffiraient pas.

    Le coût du projet est également critiqué (25 millions d'euros pour Paris, simplement pour les stations). À la place, les écologistes préfèrent le covoiturage, les transports en commun ou encore le vélo.