Selon deux récents articles diffusés dans le Journal of Proteome Research, les nanobactéries -des micro-organismes bien plus petits encore que les bactéries ordinaires- se retrouvent dans les nuages et pourraient jouer un rôle crucial dans la diffusion de maladies et la formation de gouttes de pluie...

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    "Des expériences ont montré que les nanobactéries sont excrétées à partir de l'organisme dans l'urine. Et leur dispersion depuis le sol dans l'atmosphère et la stratosphère devient inévitable..." souligne le Dr Andrei Sommer de l'Université d'Ulm en Allemagne. Lui et le professeur ChandraChandra Wickramasinghe de l'Université de Cardiff au Pays de GallesGalles démontrent dans leurs études respectives que ces micro-organismesmicro-organismes passent de l'environnement terrestre jusque dans la stratosphère !

    Or, les nanobactéries seraient impliquées dans la propagation de pathologiespathologies graves telles que les maladies cardiaques, la formation de calculs rénauxcalculs rénaux, etc. Cette idée commence à être admise par la communauté scientifique. Imaginer qu'elles puissent être encore plus facilement véhiculées par les vents jusqu'aux nuages laisse supposer qu'elles ont un rôle crucial dans la dispersion d'une région à l'autre des agents infectieux en général, soutiennent les auteurs de ces recherches. Par ailleurs, tout laisse à penser qu'elles ont également un rôle dans la nucléationnucléation des gouttes de pluie et qu'elles participent ainsi à la condensationcondensation des nuages.

    Les deux études corroborent celle de l'allemand Ruprecht Jaenicke, publiée dans la revue Science le 1er avril dernier. En effet, le chercheur avait démontré qu'une grande partie des aérosols présents dans l'atmosphère (jusqu'à 25%) sont d'origine biologique : pellicules, poils, pollenpollen, particules végétales, etc. et que cette proportion que l'on avait sous-estimé doit avoir une influence non négligeable sur le climatclimat... mais également sur la santé des populations !