Un soupçon de soleil, une pincée d'oxyde de titane et quelques cuillérées d'eau… Voici les ingrédients de la recette révolutionnaire qui devrait permettre à des scientifiques australiens de produire bientôt du carburant hydrogène.

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    © SohoLe soleil : un allié dans la production de carburant hydrogène

    © SohoLe soleil : un allié dans la production de carburant hydrogène

    « Selon les résultats de nos recherches, nous savons que nous sommes sur la bonne voie, et avec un bon soutien, nous estimons aujourd'hui que nous pourrons fournir le carburant hydrogène dans les 7 ans à venir ! » lance triomphalement le professeur Janusz Nowotny, qui dirige le projet avec son confrère Chris Sorrell du Centre Pour les Matériaux et la Transformation d'Énergie de l'Université de Nouvelles Galles du Sud en Australie.

    Ils ont élaboré une technique faisant intervenir une céramiquecéramique à base d'oxyde de titane qui recueille et fractionne l'eau, grâce à la lumière du soleil, pour en extraire le précieux gazgaz. Le choix d'utiliser des photoélectrodes faites du matériaumatériau exceptionnel qu'est le titane n'est pas lié au hasard, mais bien au fait que ce métalmétal, 40% plus léger que l'acieracier, possède d'excellentes propriétés semi-conductrices et une résistancerésistance unique à la corrosioncorrosion de l'eau.

    Une énergie plus propre, sans émissionémission de gaz à effet de serregaz à effet de serre ou de composés polluants, avec pour seuls rejets de l'oxygèneoxygène et de l'eau, moins coûteuse aussi et quasiment inépuisable ? « C'est le rêve de beaucoup de gens depuis longtemps déjà. C'est très excitant de savoir que l'on est si près du but » insiste le Professeur Sorrell. Et l'Australie se prête parfaitement aux essais annonce le scientifique : « nous avons un ensoleillement abondant, de grosses réserves de titane et nous sommes proches du marché de l'énergie en plein essor de la région Asie-Pacifique. Mais cette technologie pourrait être utilisée partout ailleurs dans le monde ! ».