Un vaccin expérimental a permis à une équipe américaine de protéger des souris modèles de la maladie de Parkinson des effets de cette affection neurodégénérative responsable d'une perte de contrôle progressive des muscles.

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    Neurones embryonnaires greffés dans le thalamus d'un rat adulte depuis deux mois. Coloration au violet de crésyl. Parkinson.Crédits : INSERM

    Neurones embryonnaires greffés dans le thalamus d'un rat adulte depuis deux mois. Coloration au violet de crésyl. Parkinson.Crédits : INSERM

    L'efficacité de ce vaccin thérapeutique, qui est par ailleurs impliqué dans un essai de six mois mené auprès de 30 patients atteints de sclérose latérale amyotrophiquesclérose latérale amyotrophique (SLASLA), repose sur un copolymère de synthèse : l'acétate de glatiramère ou copolymère-1 (cop-1). Lorsqu'une région du corps est endommagée, les cellules du système immunitaire commencent par protéger cette zone, causant une inflammation. Plus tard, d'autres cellules sont chargées de réduire l'inflammation et de remédier aux dégâts.

    Mais dans le cas de la maladie de Parkinson et de certains autres troubles cérébraux, on pense que ces cellules ne peuvent rejoindre le cerveau et remplir leur rôle, ce qui accélère le processus de dégénérescence.
    Cop-1, un immuno-modulateur, permet en fait d'apaiser l'inflammation et de renforcer la réparation des cellules altérées.

    Les résultats, obtenus par les chercheurs des universités du Nebraska et de ColumbiaColumbia (New York) chez la souris, sont d'autant plus intéressants que Cop-1 a déjà fait l'objet d'une approbation par la Food and Drug AdministrationFood and Drug Administration (FDA) pour un médicament utilisé dans le traitement de la sclérose en plaquessclérose en plaques.