L'été dernier, des étudiants de l'Université des Sciences et Technologies de Trondheim (NTNU) ont analysé les données de 600 puits forés dans la plate-forme continentale norvégienne en Mer du Nord. Leurs calculs montrent que 3000 milliards de tonnes de charbon sont enfouies au large de la côte norvégienne. La plus grande partie des réserves est localisée à Haltenbanken.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    "Les géologuesgéologues savent depuis longtemps que de grandes quantités de charbon sont enfouies dans la plate-forme continentale. Mais avec ces nouvelles données nous savons plus exactement quelles ressources nous avons à notre disposition" explique Olav Kårstad, premier conseiller au département des nouvelles énergiesénergies de Statoil.

    La compagnie norvégienne est intéressée par ces nouvelles données, car elle envisage d'exploiter les réserves de charbon de la Mer du Nord, en y injectant de l'oxygène dans les puits, afin de provoquer la combustioncombustion du charbon et la formation d'un mélange gazeux utilisable pour l'approvisionnement énergétique. L'inconvénient de cette technique est qu'elle génère du CO2. "Il est indispensable que nous développions de nouvelles technologies de capture du CO2 avant de nous lancer dans l'exploitation des réserves de charbon" explique Olav Kårstad.

    Fredric Hauge, Président de la Fondation Bellona, une ONG norvégienne, propose une autre solution, qui consisterait à injecter du CO2 dans les puits de charbon, afin de produire du méthane. Cette autre solution nécessite que les technologies de séparationséparation du CO2 des mélanges gazeux dégagés par l'industrie soient au point. Fredric Hauge estime qu'il faudra au moins 30 ans pour développer des technologies efficaces.

    Par Solène Géraudie