On connaissait l'encre électronique pour les lecteurs d'« e-books ». Seiko l'adapte aux montres, avec l'avantage d'un afficheur bien lisible. La consommation électrique est faible et de toute façon sans importance puisqu'elle tire son énergie du soleil.

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    Sur les trois modèles de cette montre, l'écran d'une résolution de 300 points par pouce offre un angle de vision de 180 degrés. Ce n'est pas un afficheur OledOled mais EPD pour electrophoretic display, (affichage electrophorétique). Il s'agit d'encre électronique (propriété de Seiko), telle qu'on en connaît sur les e-books, la plus courante étant celle de la société E-Ink.

    Un tel afficheur est principalement composé de millions de microcapsules, chacune mesurant le diamètre d'un cheveu. Chaque microcapsule contient des particules blanches chargées négativement et des particules noires chargées positivement en suspension dans un liquideliquide clair.

    Synchronisation par radio

    Lorsqu'un certain champ électriquechamp électrique est appliqué, les particules blanches se déplacent vers le haut de la microcapsule et les noires vers le bas. En inversant le champ, les blanches et les noires échangent leurs positions : on peut ainsi faire apparaître des points noirs ou blancs.

    Outre cet affichage original, la montre se synchronise en permanence par radio. D'autres fabricants de montres japonais ont incorporé cette technologie radio à leurs montres, comme par exemple Citizen et Casio. Alors que le marché chinois est en plein essor, Citizen a fait construire une antenne de radiodiffusion de 250 mètres dans la province du Henan, qui a commencé à émettre en juin 2007.

    La nouvelle montre de Seiko fonctionne avec une batterie solaire qui se recharge toute seule et peut durer jusqu'à neuf mois sans exposition à la lumièrelumière.