Une découverte étonnante dans les facteurs déclencheurs de cancers buccopharyngés : la fellation et le cunnilingus ont pris le pas sur le tabac ! Le coupable est le papillomavirus, cause principale du cancer du col de l’utérus. 

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    Arrêter les caresses buccogénitales pour ne pas attraper le cancer ? © Alpha du Centaure, Flickr, Attribution 2.0 Generic (CC BY 2.0)

    Arrêter les caresses buccogénitales pour ne pas attraper le cancer ? © Alpha du Centaure, Flickr, Attribution 2.0 Generic (CC BY 2.0)

    L'hypothèse d'un rapport entre les infections au virus du papillome humain et des cancers buccopharyngés (de la bouche et de la gorge) avait déjà été avancée par le professeur suédois Torbjörn Ramqvist de l'Institut Karolinska. Cette hypothèse vient d'être confirmée par le docteur Maura Gillison, professeur de médecine à l'Université d'Ohio.

    En Europe, l'HPV le plus nocif est celui de type 16. Ce sont justement les personnes infectées par l'HPVHPV et notamment par l'HPV-16 qui « ont un risque de cancer oropharyngé 32 fois supérieur à celui du reste de la population » selon le docteur Gillison. Elle ajoute également qu'avoir des rapports buccogénitaux avec plus de six partenaires multiplie le risque au moins par huit.

    La cigarette d'après l'amour, moins nocive que l'amour ? © Superfantastic, Flickr, Attribution 2.0 Generic (CC BY 2.0)

    La cigarette d'après l'amour, moins nocive que l'amour ? © Superfantastic, Flickr, Attribution 2.0 Generic (CC BY 2.0)   

    Faut-il arrêter les fellations et les cunnilingus pour autant ? 

    En comparaison, fumer multiplie par trois les risques de développer un tel cancer. Aux États-Unis, les cancers oropharyngés ont progressé de 225 % de 1974 à 2007 et sans que l'on puisse l'expliquer vraiment, cette augmentation s'est manifestée plus rapidement chez les jeunes hommes blancs. Le docteur Gillison a souligné qu'il ne s'agissait pour l'instant que d'études observationnelles qui demandent confirmation. 

    La vaccination des femmes et des hommes peut servir de préventionprévention, un vaccin dont il est « raisonnable d'extrapoler et d'espérer » qu'il « pourrait réduire l'incidenceincidence de ces cancers mais nous n'avons pas les données pour pouvoir affirmer qu'une vaccinationvaccination peut empêcher l'infection par ces virus », affirme la doctoresse. De plus, pris à temps, 90 % des patients atteints de cancer buccopharyngé survivent cinq ans ou d'avantage.

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