En France, quatre personnes auraient été infectées par le virus de l’hépatite B suite à des séances d’acupuncture où les procédures d’hygiène n’avaient pas été respectées. Ce type de transmission avait déjà été rapporté dans d’autres pays.

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    La pratique de l'acupuncture doit être soumise à des règles strictes d'hygiène. © Phovoir

    La pratique de l'acupuncture doit être soumise à des règles strictes d'hygiène. © Phovoir

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    Les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) rapportent quatre cas groupés d'hépatite B en relation avec des actes d'acupuncture. « Il s'agit du premier épisode de ce type décrit en France », précisent-ils. Explications.

    Au total donc, quatre cas d'hépatite B ont été identifiés d'avril à septembre 2008, auprès de patients ayant fréquenté un cabinet en Languedoc-Roussillon. Il s'agissait de quatre femmes de 16 à 85 ans. « Aucune n'était vaccinée contre le virus de l’hépatite B ni n'avait déclaré de facteur de risque », souligne le BEH.

    Les aiguilles doivent être à usage unique

    Les résultats de l'investigation confirment « une transmission du virusvirus de patient à patient, probablement liée à l'utilisation de matériels souillés ou partagés ». La mise en place rapide de mesures de contrôle (fermeture immédiate du cabinet par le préfet) a permis d'éviter la survenue de nouveaux cas. Des épisodes similaires ont été recensés aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Asie.

    Rappelons que l'acupuncture est un acte médical dont la pratique n'est autorisée en France qu'aux personnes remplissant les conditions pour exercer la médecine et, sous certaines conditions, aux sages-femmessages-femmes. « Les professionnels doivent être formés à cette technique, respecter l'usage unique des aiguilles, l'applicationapplication stricte des précautions standard, et opérer dans de bonnes conditions d'hygiène ».