Les revêtements de sol seraient encore trop toxiques pour les consommateurs et contribueraient à polluer l'air intérieur des bâtiments, dénonce ce mardi 25 août l'UFC-Que Choisir. Au cours de sa dernière enquête, l'association consumériste a passé au crible huit moquettes encollées. Selon elle, "cinq restituent du formaldéhyde, du toluène et des éthers de glycol", avec un taux supérieur au seuil de confort. L'UFC demande que des mesures soient prises par le gouvernement.

au sommaire


    Les revêtements de sol seraient encore trop toxiques selon l'UFC. Crédits DR.

    Les revêtements de sol seraient encore trop toxiques selon l'UFC. Crédits DR.

    Lors de sa dernière enquête portant sur huit moquettes encollées, l'UFC-Que Choisir a relevé que "le maximum d'émissionémission de composés organiques volatilscomposés organiques volatils (COV) relevé à 28 jours [était] de 3.200 μg/m3, soit une valeur très supérieure au seuil de confort de 200 μg/m3".

    Ces taux anormalement élevés représentent des risques sanitaires pouvant entraîner cancerscancers, problème de fertilité et allergiesallergies.

    Forte de ce constat, et rappelant que le public passe entre 70% et 90% de son temps à l'intérieur d'un bâtiment, d'une habitation ou même des transports, l'association demande aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour protéger davantage les consommateurs.

    Il s'agit notamment d'interdire dans les produits de consommation, de décoration et de constructionconstruction, toutes les substances reconnues comme dangereuses, d'instaurer un étiquetage sur la composition et les substances émises par les produits, pour permettre aux consommateurs de sélectionner les produits les moins nocifs et d'inciter les ménages à installer des systèmes de ventilation à double flux dans tous les logements par des aides financières, comme le crédit d'impôt et le prêt à taux zéro, pour les logements anciens.

    L'UFC souhaite également que les professionnels réalisent des tests d'émission sur les produits qu'ils proposent à la vente.

    L'association espère que ces mesures seront débattues dans le cadre du Grenelle 2 en 2010.