Après la présentation d'un rapport réclamant d'étendre la redevance télévisuelle à tous les appareils capables de recevoir la télévision, François Baroin, ministre du budget, vient de couper court à la rumeur selon laquelle la mesure serait adoptée.

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    Les chaînes de télévision sont accessibles via Internet depuis longtemps (ici l'offre SFR proposée sur son site). Mais pour l'instant, l'ordinateur n'est qu'un écran supplémentaire qui ne remplace pas encore le téléviseur du foyer. Il est donc exempté de redevance.

    Les chaînes de télévision sont accessibles via Internet depuis longtemps (ici l'offre SFR proposée sur son site). Mais pour l'instant, l'ordinateur n'est qu'un écran supplémentaire qui ne remplace pas encore le téléviseur du foyer. Il est donc exempté de redevance.

    « Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance » : cette phrase énergique de Jean-François Copé, patron des députés UMP, entrera peut-être dans l'histoire, d'autant que l'homme est encore jeune, laissant espérer une longue pause. Il s'exprimait ainsi lors d'une réunion sur l'audiovisuel public et cette prédiction venait juste après la remise au Sénat d'un rapport rédigé par Claude Belot et Catherine Morin-Desailly.

    Les deux sénateurs (respectivement étiquetés UMP et Union centriste) y proposaient l'extension de l'assiette de la redevance télévisuelle à tout appareil capable de capter la télévision, une idée presque aussi ancienne que l'ADSL et déjà rejetée. Les ordinateurs sont directement concernés et pourquoi pas les smartphones.

    Il n'en est pas question pour l'instant, a tenu à dire François Baroin, ministre du Budget, en réponse à une question qui lui a été posée à l'Assemblée nationale. « Aucune étude ne permet en effet d'affirmer que les ménages français consomment désormais principalement les programmes de télévision sur ordinateur : on observe plutôt des phénomènes de duplication, l'ordinateur devenant un second écran. » Il a cependant ajouté que s'avère nécessaire un « suivi de cette question, au travers notamment de l'examen récurrent des modes de consommation des foyers ».