Pour les trois satellites d’observation de la Terre qu'elle prévoit de lancer entre 2014 et 2017, la Nasa doit choisir les lanceurs à utiliser. De l’historique Delta-2 au nouvel arrivant SpaceX, elle n’a que l’embarras du choix.

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    La Nasa, qui prévoit de lancer trois satellites d’observation de la Terre entre 2014 et 2017, dispose d'une large gamme de lanceurs pour les mettre à poste. Quatre sont en compétition : la DeltaDelta-2 d'United Launch Alliance (Ula), le Falcon 9 de SpaceXSpaceX, le petit lanceurpetit lanceur Taurus-XL d'Orbital Sciences et l'Atlas de Lockheed Martin. Pour Steve Volz, le directeur adjoint des vols du Bureau des sciences de la Terre de la Nasa, seuls la Delta-2 et le Falcon-9 répondent aux critères.

    Cependant, si la Delta-2 a été des années durant le lanceur le plus fiable dans la flotte des États-Unis, il n'est plus aujourd'hui en production. Ula en possède encore cinq et on peut penser qu'ils seront tous utilisés, soit par la Nasa soit par les forces armées. Quant à SpaceX, son lanceur n'est pas encore certifié car malgré les deux vols réussis du Falcon-9, il ne peut pas encore prétendre à lancer un satellite de la Nasa. En effet, l'Agence spatiale américaine exige, quel que soit le lanceur, qu'il affiche trois missions réussies au compteur. Le porteporte-parole de SpaceX a cependant indiqué vouloir faire une proposition à la Nasa et lui soumettre une offre de certificationcertification.

    Autrement dit, avec le lancement de la capsule Dragon à destination de l'ISSISS à la fin du mois d'avril, SpaceX joue une grande partie de sa crédibilité. S'il échoue, le Falcon-9 ne pourra pas prétendre au lancement de satellites de la Nasa avant la prochaine opportunité pour la période 2018 à 2020. D'autre part, la capsule Dragon doit réaliser une série de démonstrations prouvant que le système de transport spatial de SpaceX peut desservir l'ISS en toute sécurité. De 2014 à 2017, il est prévu le lancement de trois satellites :

    • Oco-2 destiné à mesurer les émissions en gaz carboniquegaz carbonique (CO2), d'origine humaine aussi bien que naturelle en remplacement du premier exemplaire perdu au lancement ;
    • Joint Polar Satellite System-1 (JPSS-1), dédié à la surveillance de l'évolution climatique et la prévision météorologiqueprévision météorologique ;
    • la mission Smap (Soil Moisture Active Passive) qui permettra d'assurer la continuité des mesures d'humidité de sol fournies par le satellite Smos de l'Esa.