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    La lombalgielombalgie est l'affection la plus courante du mal de dosdos : elle concerne 85 % des douleursdouleurs dorsales. Elle peut survenir lors d'une crise aiguë : on parle alors de lumbago. Le torticolis, lui, est l'équivalent du lumbago au niveau cervical.

    Lumbago qui peut être très invalidant. © Aslysun - Shuttestock

    Lumbago qui peut être très invalidant. © Aslysun - Shuttestock
    Torticolis et lumbago sont deux grands classiques du mal de dos.  © athena, Flickr CC by nc nd 2.0

    Torticolis et lumbago sont deux grands classiques du mal de dos.  © athena, Flickr CC by nc nd 2.0

    Lorsque la douleur est plutôt chronique, on emploie donc le terme de lombalgie. C'est cette lombalgie que l'on nomme souvent le mal du siècle et, comme son nom l'indique, elle se rapporte aux douleurs situées dans le bas du dos, au niveau des vertèbres lombairesvertèbres lombaires.

    Lombalgie : stress, surpoids et grossesse en facteurs de risque

    S'ensuit un vrai cercle vicieux : la douleur crée une tension, qui accentue la douleur, etc. Si cette affection est si courante aujourd'hui, c'est qu'elle fait entrer en jeu divers facteurs propres à notre époque : manque d’activité physique et stress sont les principaux déclencheurs de la lombalgie. Peu sollicités, les muscles sont fragilisés. Le stressstress aidant, ils vont se crisper plus que de raison et provoquer, à la longue, de vives douleurs. Un peu comme si l'on tentait de contracter les muscles de la jambe pendant une période prolongée, par exemple : cela finit par faire très mal. SurpoidsSurpoids et grossessegrossesse figurent également parmi les causes fréquentes de lombalgie car le dos, déséquilibré, va « rattraper » la posture en contractant certains muscles plus que de raison.

    Causes et conséquences de la lombalgie

    Bonne nouvelle : dans l'immense majorité des cas, la lombalgie n'a pas de cause physiologique propre. Rien dans l'organisme n'est endommagé, seuls les muscles sont endoloris et de simples myorelaxants permettent de soulager le malade en quelques jours dans le cas d'un lumbago. C'est pourquoi les divers examens pratiqués ne révèlent aucune anomalieanomalie alors que la douleur est, elle, bien réelle, parfois même handicapante. Ils permettent toutefois d'éliminer toute cause physiologique et, ainsi, de confirmer le diagnosticdiagnostic.

    La lombalgie en elle-même n'est donc pas grave. Pour autant, elle peut impacter le quotidien de façon importante : la douleur est parfois si intense qu'elle empêche tout mouvement, potentiellement pendant plusieurs semaines dans les cas les plus graves. Le risque : que cette lombalgie devienne chronique sur le long terme. Pour l'éviter, il faut surtout consulter rapidement et ne pas se contenter des solutions qui soulagent la douleur immédiate. Il faut rechercher la cause première de ce mal de dos, qui n'est qu'un symptômesymptôme. Bien souvent, une thérapiethérapie, avec apprentissage de la gestion du stress, permet d'améliorer la situation. Il n'est en revanche pas du tout recommandé de rester trop longtemps couché : affaiblir sa musculature risque d'aggraver la situation plutôt que de l'améliorer.

    Par ailleurs, on peut mettre toutes les chances de son côté en tentant d'adopter un mode de vie plus doux pour son dos : adopter une bonne posture devant son ordinateurordinateur, éviter de rester dans la même posture pendant une période prolongée et surtout... Ne pas oublier de s'octroyer des périodes de détente !

    Le torticolis, une contraction des muscles cervicaux

    Le torticolis constitue un autre grand classique. C'est l'équivalent du lumbago mais au niveau des cervicales. Il est provoqué par la contracturecontracture d'un muscle du cou, particulièrement puissant. Ces muscles cervicaux doivent soutenir la tête, qui pèse pas moins de quelques kilogrammes et qui repose sur des vertèbres très fines. Pour bien se positionner, les muscles disposent de plusieurs capteurscapteurs : la vision, l'oreille interneoreille interne, ainsi que des capteurs internes, qui lui indiquent la position de chaque vertèbre afin de rectifier la façon dont il se contracte pour que les vertèbres se placent parfaitement. Mais parfois, le capteur se dérègle, il n'envoie pas les bonnes informations et le muscle se contracte pour essayer de rattraper une position qu'il croit mauvaise : cela finit par faire mal.

    Heureusement, des mécanismes de rattrapage se mettent alors en place et tout finit par rentrer dans l'ordre même si cela peut prendre quelques jours.