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    Cette faible diversité a encouragé des conclusions un peu rapides : « Nous sommes tous identiques à 99,6%, donc les races n'existent pas, et donc le racisme n'a pas de sens ». Conclusions trop rapides, car 0,4% de différence, cela fait tout de même plusieurs millions de points de divergence entre les ADNADN de deux personnes ; de plus, il est indéniable que l'on distingue (en général) facilement un Asiatique d'un Africain ou d'un Européen. Et d'ailleurs, on peut être antiraciste sans soutenir que nous sommes « tous pareils »...

    Il faut donc se poser encore quelques questions sur la nature exacte de la diversité génétiquegénétique humaine. Quel est le type de différence que l'on constate entre les ADN de deux personnes ? Comment cette diversité est elle répartie à l'intérieur de différentes populations et d'une population à une autre ? Et l'analyse d'un ADN humain « anonyme » donne-t-elle des informations sur l'ascendance de la personne dont il provient ?