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    Restez silencieux, regardez partout, soyez attentifs au moindre craquement, bourdonnement, sifflement et tâchez d'être pluridisciplinaire dans votre quête : la forêt n'a pas que de grands mammifèresmammifères à offrir à ses visiteurs ! Lézards, batraciensbatraciens, petits oiseaux, insectesinsectes... pas besoin de marcher des kilomètres pour espérer croiser leur route. Il ne faut pas avoir peur de rester deux heures sur 300 mètres de sentier !

    Colibri à gorge pourprée. © Cephas, <em>Wikimedia commons,</em> CC by-sa 4.0
    Colibri à gorge pourprée. © Cephas, Wikimedia commons, CC by-sa 4.0
    Grenouille arboricole cachée dans le tube foliaire d’un balisier. © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR
    Grenouille arboricole cachée dans le tube foliaire d’un balisier. © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR

    Le silence, clé de l'observation en forêt tropicale

    Les singes se déplacent et sont relativement bruyants : ils ne sont pas difficiles à débusquer et ne nécessitent pas un silence religieux. Cependant, pour rencontrer un agouti, un tayra, un fourmilierfourmilier, le silence total sera la clé de la réussite.

    Colibri à gorge violette (<em>Lampornis calolaema</em>). © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR
    Colibri à gorge violette (Lampornis calolaema). © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR

    Une observation minutieuse

    S'arrêter 10 à 15 minutes à intervalles réguliers est aussi une bonne méthode, pour peu que vous soyez équipé contre les moustiquesmoustiques (manches longues plus conseillées que du répulsif). Pour déceler des anolis, des grenouilles mimétiques de la litièrelitière ou des phasmes impassibles, le regard doit se concentrer sur quelques centimètres carrés, à l'affût du moindre mouvement.

    Dendrobate (<em>Ameerega bilinguis</em>). © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR
    Dendrobate (Ameerega bilinguis). © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR

    Aiguisez donc votre œilœil au petit monde et ne négligez aucune direction : les feuilles mortes, les écorces, le dessous des palmes, les entrelacs de racines, les tubes formés par les jeunes pousses de balisiers et, surtout, la cime des arbresarbres, où toucans, paresseuxparesseux et iguanes peuvent rester longtemps cachés dans les branchages, sans un bruit. Ces animaux peu mobilesmobiles et en hauteur seront les plus difficiles à débusquer.