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    L’hysope, un antifatigue naturel. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    L’hysope, un antifatigue naturel. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    Plante vivace commune dans le sud de l'Europe, sur le pourtour méditerranéen et dans la partie ouest de l'Asie, l'hysope pousse sous la forme d'un petit arbrisseau de 50 à 60 cm de haut. Également appelée « hyope », l'hysope appartient à la famille des lamiacées comme la lavande ou la marjolaine. Cette plante serait efficace dans le traitement de l'asthme ou de la bronchite.

    L'hysope possède des tiges carrées très ramifiées. D'un vert vif, ses feuilles sont courtes et étroites. Ses fleurs violacées peuvent parfois être bleu vif. Elles sont groupées en épis d'une dizaine de centimètres de long, au sommet de la tige, et sont généralement tournées d'un même côté de la tige.

    L’hysope possède une huile essentielle toxique

    Les sommités fleuries sont cueillies pendant la période de floraison. La récolte peut avoir lieu deux à trois fois par an, car les plants se régénèrent rapidement. Une fois séchées puis distillées, les fleurs donnent une huile essentielle jaune foncé. Son goût amer et ses propriétés neurotoxiques font qu'elle ne doit être utilisée qu'en usage externe. Préparées en infusion, les fleurs d'hysope pourraient être utiles contre l'asthme, la bronchite ou l'asthénieasthénie, c'est-à-dire dans les états de grande fatigue. Vous pouvez la préparer en ajoutant deux cuillères à café de feuilles séchées dans une tasse d'eau bouillante. Cette même préparation serait efficace en cas d'inflammationinflammation des voies urinaires ou des reinsreins. Enfin, sachez que comme la sauge, l'hysope a un effet modérateur sur la transpirationtranspiration.

    Sources :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.