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    La ficaire, l’herbe aux hémorroïdes. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    La ficaire, l’herbe aux hémorroïdes. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    La ficaire est une plante herbacée très commune, présente dans les prairies, les forêts, les talus et lisièreslisières. Connue pour ses effets contre les hémorroïdes et sa richesse en vitamine C, elle appartient à la famille des renonculacées.

    La ficaire doit son nom à ses tuberculestubercules en forme de figuesfigues. D'une hauteur de 10 à 30 cm, cette plante vivace se reconnaît en mars-avril à ses fleurs d'un jaune doré éclatant. Le fruit pour sa part, est dit akèneakène car il est uniquement composé d'un noyau. Comme le gland du chêne. Quant à ses feuilles en forme de cœur, luisantes et d'un vert vif, ce sont elles qui portent avec les racines, les principales vertus médicinales de la ficaire.

    La ficaire, riche en vitamine C

    La ficaire est bien pourvue en hétérosideshétérosides, des moléculesmolécules appartenant à la famille des saponosides et reconnues pour leurs propriétés de vasoconstriction. Ils s'avèrent donc utiles dans le traitement de certains troubles circulatoires. Sa richesse en vitamine C en a fait un remède contre le scorbut. Elle s'avère également efficace contre les plaies gingivales, les enflures articulaires, la gale ou encore les verruesverrues. Enfin la ficaire est essentiellement prescrite en usage externe dans le traitement des hémorroïdes. Sous forme principalement de pommades, d'onguents ou de suppositoires.

    La ficaire est considérée comme faiblement toxique. Cependant comme d'autres renonculacées, elle peut s'avérer irritante, voire rubéfiante. Autrement dit, elle est susceptible d'entraîner une congestion passagère au niveau de la peau. Ainsi un simple contact peut-il provoquer l'apparition d'une ampoule. Cet effet secondaire explique pourquoi elle est utilisée en usage externe, et non interne.

    Source :

    • Phytothérapie, la Santé par les plantes, Vidal Éditeur
    • Plantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.