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    L’eau ne sert pas qu’à étancher la soif. La production de nourriture, de produits (comme cette bouteille) et de services consomme de grandes quantités d’eau. Cette consommation est exprimée sous la forme d’eau virtuelle car cette eau n'est pas présente, le plus souvent, dans les produits finaux. © Muffet CC by 2.0

    L’eau ne sert pas qu’à étancher la soif. La production de nourriture, de produits (comme cette bouteille) et de services consomme de grandes quantités d’eau. Cette consommation est exprimée sous la forme d’eau virtuelle car cette eau n'est pas présente, le plus souvent, dans les produits finaux. © Muffet CC by 2.0

    L'eau virtuelle est l'ensemble des consommations d'eau nécessaire à une production, agricole ou industrielle, ou à un service. En d'autres termes, cela correspond à la quantité totale d'eau nécessaire pour produire quelque chose. On parle d'eau virtuelle car l'eau consommée ne se retrouve généralement pas dans les produits finis.

    Par analogie, on peut considérer que c'est l'équivalent hydrique de l'énergie griseénergie grise.

    Cette eau virtuelle est puisée dans l'environnement immédiat (pluie, nappe phréatique, etc.) et dans les apports artificiels comme l'irrigationirrigation ou les canalisationscanalisations d'eau. Plus les ressources en eau de l'environnement sont faibles et plus les apports artificiels peuvent être importants, en fonction du mode de production.

    Le concept d'eau virtuelle est utilisé pour évaluer l'empreinte environnementale d'un produit, d'un service, des échanges commerciaux entre pays ou d'un mode de vie.