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    Dans le détroit de Gibraltar, l'histoire géologique de l'île du Cap Spartel et de son archipelarchipel s'ajuste à la tradition rapportée 9.000 ans après dans le Timée : lieu, date de submersionsubmersion et géographie coïncident.

    Sculpture des piliers d'Hercule, <em>Abyla and Calpe, Ceuta, Spain.</em> © Diego Delso, <em>Wikimedia commons,</em>  CC by-sa 4.0
    Sculpture des piliers d'Hercule, Abyla and Calpe, Ceuta, Spain. © Diego Delso, Wikimedia commons,  CC by-sa 4.0

    La transcriptiontranscription par les scribes égyptiens, après 5.000 ans de transmission orale, a pu être possible dès 4236 BC (Before Christ). Cette date est celle du premier calendrier basé sur le levé héliaque de SiriusSirius (astronomiquement daté) et celle du début de l'écriture hiéroglyphique.

    Une visite à l'intérieur de la grotte de Taforalt, où les niveaux cendreux supérieurs correspondent aux dépôts archéologiques « ibéromaurusiens » (25.000 BP-10.000 BP).
    Une visite à l'intérieur de la grotte de Taforalt, où les niveaux cendreux supérieurs correspondent aux dépôts archéologiques « ibéromaurusiens » (25.000 BP-10.000 BP).

    Une île existait bien, 9.000 ans avant notre ère

    Le « mythe » de l'Atlantide pourrait renvoyer, au moins en partie à des traditions orales, seuls témoins vers 9.000 BC de l'écroulementécroulement d'un monde en plein apogée : celui des chasseurs de la fin du Paléolithique et de leur univers glaciaire. Il est vrai que la seule certitude est que l'histoire géologique réelle du détroit de Gibraltar raconte une « histoire vraie » proche de celle rapportée par Platon. S'agit-il d'une pure coïncidence ou touchons-nous ici à l'origine du mythe qui aurait hérité du savoir, plus ancien, de la tradition orale... La question reste ouverte !

    La géologiegéologie constate en tout cas que, si l'on cherche une île habitée et son archipel, submergée 9.000 ans avant notre ère devant les « Colonnes d'Hercule », cette île existe bien ! C'est l'essentiel de l'argumentation de cet article qui pose le problème d'une coïncidence assez troublante, et jusqu'ici ignorée, pour reposer la question de l'origine du mythe platonicien...