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    Reconstitution du trajet d'Évariste Huc

    Reconstitution du trajet d'Évariste Huc

    Le trajet que nous allons réaliser suit les traces d'Évariste Huc et Joseph Gabet. La difficulté majeure a été de reconstituer au plus près leur parcours. Évariste Huc a su tirer parti des informations contenues sur la carte Andriveau-Goujon (carte très précise pour l'époque) avec la méticulosité d'un géographe. Même si des inexactitudes sont présentes, on lui pardonnera ces quelques erreurs, le GPSGPS n'existait pas encore !

    Portrait d'Évariste Huc déguisé en Mandchou. © Avec l'aimable autorisation de Jacqueline Thevenet

    Portrait d'Évariste Huc déguisé en Mandchou. © Avec l'aimable autorisation de Jacqueline Thevenet

    Cependant, les frontières en 1846 n'étaient pas celles d'aujourd'hui, et la majeure partie du trajet se situait, à l'époque, en Mongolie (actuelle région autonome de la Mongolie-Intérieure en Chine) et au Tibet (actuelle région autonome du Tibet en Chine). La plupart des lieux-dits, s'ils existent encore aujourd'hui, portent actuellement des noms différents. Il n'a pas été aisé de retrouver les correspondances avec les noms chinois actuels.

    Grâce à la collaboration de Jacqueline Thevenet, historienne spécialiste d'Évariste Huc et de la Mongolie qui a notamment publié Un lamalama du ciel d'Occident, Évariste Huc (1813-1860) aux éditions Payot, dans la collection Petite bibliothèque et de Joëlle Désiré-Marchand, docteur en géographie, géographe, cartographe, auteur de deux ouvrages et de nombreux articles sur Alexandra David-Néel (elle a réalisé la première cartographie complète des voyages de l'exploratrice), nous avons pu retrouver les noms et les lieux des principales villes traversées par Évariste Huc (voir la carte du trajet reconstitué).

    Reconstitution du parcours d’Évariste Huc. Plus facile en vue satellitaire que sur le terrain… © DR

    Reconstitution du parcours d’Évariste Huc. Plus facile en vue satellitaire que sur le terrain… © DR

    La reconstitution du trajet, in situ, n'en demeure pas moins un véritable jeu de piste. Exemple de lieu-dit : Ville-Bleue ou Kou-Kou-Hote (ancien nom mongol), qui devient Hohhot (nom chinois actuel).